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Un album de photos d'avant hier,
d'hier et d'aujourd'hui...



«DE SABLE À LA FASCE ONDÉE D'OR» – Remontons dans le temps... Voici le blason de mes ancêtres, les Thinon (ou Tinon) -- qui plus tard, à leur arrivée au Québec, devinrent des Thinon (ou Tinon) dit Des Roches, puis des Desroches tout court. Peut-être un jour irai-je faire un tour du côté d'Angoulême, la ville d'où est parti Émard Tinon, mon premier ancêtre, établi à Saint-Augustin, comté de Portneuf.
1868 : Mariage de Napoléon Lachance et d'Éléonore Prévost ; le XIXe siècle dans toute sa splendeur vestimentaire ! Alors que j'ai des photos de mes arrière-grands-parents maternels, je n'ai rien de tel du côté de la famille de mon père. Si quelqu'un, par hasard, trouvais quelque chose... (Photo: Studio Homier & Lavergne, 560, rue Saint-Denis à Montréal).
1870 : À la même époque, une vue du marché Bonsecours et du port de Montréal (photo: Alexander Henderson).
1918 : 50e anniversaire de mariage de Napoléon Lachance et d'Éléonore Prévost ; ce couple a eu 19 enfants... mais trois seulement ont survécu (dont ma grand-mère, Hermine Lachance)
1906 : Mariage d'Hector Deschenes et d'Hermine Lachance ; Hector a 18 ans et Hermine, 21 ans.
1906 : Mariage d'Hector Deschenes et d'Hermine Lachance ; sur cette photo, ils ont l'air de se demander s'ils ont fait la bonne affaire!
1913 : Napoléon Lachance, Éléonore Prévost et deux de leurs petites filles : Germaine, ma mère, et Hectorine (qui mourra dans quelques mois après cette photo), au 14 de la rue Saint-Étienne à Longueuil (la maison, contruite en 1877, tient toujours; elle porte maintenant le numéro 30)
1914 : Mon grand-père maternel, Hector Deschenes (1887-1957), avant de partir pour la guerre (la Première).
1914 : Ma grand-mère Hermine et ma mère; cette photo, transformée en carte postale, avait été expédiée à mon grand-mère au «Royal C. I. Company B, Peloton 7», à Saint-Jean-d'Iberville
8 août 1915 : mon grand-père, alors dans le Royal 22e régiment, après un bref séjour en Angletter (il avait été blessé au front), retourne combattre en France (c'est du moins ainsi que je me souviens de cette histoire). Un militaire anglais a peint cette illustration à l'aquarelle.
1917 : Photo de Première communion de ma mère.
ca 1925 - J'ai l'impression de voir un fantôme! J'ai retrouvé par hasard une photo de ma mère, adolescente, avec sa chienne Chiffonne (si ma mémoire est bonne), prise dans la cour arrière de leur maison à Longueuil... et j'en ai eu des frissons: il me semblait regarder mon propre visage collé sur cette silhouette un peu floue et... fantomatique. Hallucinant!
1954 : Ma grand-mère maternelle, Hermine Deschenes (née Lachance, 1885-1962), avec moi dans mon bolide rouge, devant notre logement au 8166, 9e Avenue à Ville Saint-Michel.
1940? : Mon grand père paternel, Henri Desroches (1878-1943). Il était policier.
1945? : Ma grand-mère paternelle, Marie-Reine Desroches (née Gravel, 1875-1949). Je ne l'ai pas connue, ni son mari, mort sept ans avant ma naissance.
1948-1949 : Mon père (Augustin, 1906-1978) et ma mère (Germaine Deschènes, 1910-2004) se courtisent. Il se marieront en septembre 1949.
Septembre 1950 : Et hop ! Me voilà, à un mois, dans les bras de mon père, à Trois-Rivières, rue des Volontaires. La petite mèche de cheveux, à gauche, d'un roux éclatant; ces cheveux me causeront quelques problèmes à l'école, surtout aux mains d'un certain Pinotte (note à ceux et celles qui ont lu «Marie Quatdoigts»: oui, il a vraiment existé, l'énergumène!).
1952 : Sur la galerie, en arrière de l'appartement à Sorel. Puisque je suis fils de pâtissier, ma mère, couturière, m'a confectionné un petit tablier et un petit casque tout à fait dans les normes du métier (mon père est là, derrière, qui regarde la scène avec un certain amusement).
1954 : Toujours à Ville Saint-Michel. Je n'ai eu de toute ma vie que deux bolides: ma petite auto rouge qu'on voit plus haut et ce superbe tricycle qui en a roulé des kilomètres avant que ma mère me le «donne aux pauvres» comme on disait alors (quoique nous ne roulions certainement pas sur l'or à cette époque!).
Août 1955 : Un court voyage à Trois-Rivières (près du boulevard des Forges); de g. à d.: bibi, mon père, ma grand-mère Hermine ; en 12 ans, ces deux-là ne se sont à peu près jamais parlés.
1957 - Pour les jeunes (et les moins jeunes) qui n'ont jamais vu les bulletins scolaires «de mon temps», voici celui de ma première année du primaire. (Extérieur)
1957 - Le même bulletin (l'intérieur). De pas trop mauvaises notes. Le score final : 84,8 %, et je suis 3e sur une classe de... 42 («Vous avez bien dit 42 élèves?!»
Mai 1957 : Ma photo de Première communion; je ne semblais pas très convaincu de toute cette histoire...
1959 : J'ai 9 ans, je suis en 4e année, dans la classe de Mme Fernande Pépin, à Longueuil. Sur cette photo de groupe, je suis le numéro 3; à ma gauche, Jean-Yves Clément ( numéro 1), qui m'avait raconté une histoire d'horreur tellement effrayante que j'en avais eu des cauchemars pendant des semaines. Pierre Duquette (le numéro 2) était mon meilleur ami à cette époque (mais il avait surtout deux soeurs; j'étais secrètement, très secrètement en amour avec l'une d'elles, Louise). Au centre de la première rangée, Réjean Thomas, enseignant et poète; nous nous sommes retrouvés 45 ans plus tard Derrière, quelque part derrière (???) se cache Pinotte, le vrai, celui qui m'a rendu la vie impossible pendant des mois.
À 10 ans, à Longueuil (Québec), je venais de découvrir les «Bob Morane» et la lecture.
1960 - Vieux-Longueuil, rue Saint-Charles : le cinéma Avalon! Là où, chaque samedi, j'allais voir des films d'horreur, de science-fiction, de Tarzan ou d'Hercule. (Juste en face: la pâtisserie Rolland, qui confectionnait les meilleurs beignes au monde...)
1962 : J'entrais en Éléments latins à l'Externat classique de Longueuil (aujourd'hui le cégep Édouard-Montpetit); comme je n'étudiais à peu près pas, j'ai fait deux ans (Éléments et Syntaxe)... puis l'on m'a expulsé
Mai 1965 : On m'annonce que j'ai gagné, à 14 ans, mon premier prix littéraire! (Voir photo suivante.) J'attendrai 27 ans avant de recevoir le prochain.
Mai 1965 : La Caisse Populaire de Saint-Pierre-Apôtre avait organisé un concours de rédaction française à travers les écoles de Longueuil. À droite, me voilà, posant pour la gloire, dans ma veste Beatles sans col ni revers, premier prix des classes de garçons de 8e année.
1965-6 : À Longueuil, dans la cour de l'ami Bernard Morin ; j'avais 15 ans, j'écrivais déjà de (mauvaises) nouvelles et de (mauvais) poèmes.
1968. Les cheveux allongent. J'apprends (timidement et avec pas mal de retard) à suivre la mode... mais pas à sourire. Photo prise alors que je tentais, à la fin du Secondaire, d'entrer aux Beaux-Arts.
1968 : Inspirée par une chanson des Rolling Stones (de l'album «Their Satanic Majesties Request») voici l'une des «oeuvres» proposées dans le cadre de ma demande d'inscription aux Beaux-Arts. On m'a refusé. Bof! J'ai écrit à la place!
1970 : Un des clichés pris alors que je posais pour la photo d'auteur de mon premier recueil de poésie, «Corps accessoires», aux Éditions du Jour.
1971 - Photo de passeport qui n'aura pas servi, car Je ne prendrai l'avion pour Paris pour la première fois que deux ans plus tard (voir photo suivante). Même selon les normes de l'époque, la coupe de cheveux fait un peu... bizarre. (De plus, je n'ai toujours pas appris à sourire.)
1971 - Huguette Gaulin (1944-1972), grande poète québécoise, morte trop tôt. Une complice alors que nous commencions presque en même temps nos «vies publiques» d'écrivains. (Photo: les Herbes rouges ; colorisation : Roger Des Roches)
1973 - Ma vraie première photo de premier passeport. En juin 1973, en compagnie d'une très grande amie (malheureusement perdue de vue depuis), Suzanne Catellier, je pris l'avion pour Madrid. Quelques jours seul là-bas à paniquer (je ne parlais pas -- et je ne parle toujours pas -- espagnol), puis train vers Paris et les amis Sylvestre Clancier et Sylvie Meyer-Heine, qui allaient m'accueillir pendant un mois. Je me souviens encore de cette impression, en roulant en taxi dans Paris, que je traversais l'histoire.
1973 - On le voit dans mon regard: pas facile la vie de jeune écrivain pas d'job, pas d'blonde, encore chez ses parents... (Autoportrait «sombre», avril-mai 1973, au 100, de Maisonneuve Est.)
1973 - Ma grande amie Suzanne Catellier avec qui j'ai découvert, tout plein de galeries d'art (à l'époque, je rêvais de devenir peintre). Si quelqu'un sait ce qu'est devenu Suzanne, je le prie de me le faire savoir.
1984 - Dernière photo que j'aie reçue de Suzanne Catellier, alors qu'elle vivait à Vancouver.
1974 - À la parution de mon récrit «Reliefs de l'Arsenal». Lancement de groupe organisé par les Éditions l'Aurore. À ma gauche, l'on entrevoit Victor-Lévy Beaulieu.
Hiver 1975 : La joyeuse bande des Éditions de l'Aurore de Victor-Lévy Beaulieu, derrière le 221, rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal. J'y ai travaillé pour la première fois, à temps plein, à la production de livres. La photographe (et souvent correctrice d'épreuves de la maison) apparaît au centre de la photo. François Hébert (devant moi, à gauche) et Marcel Hébert (à droite de Murielle), mes premiers éditeurs de poésie, étaient en charge de la collection «Lecture en vélocipède».
1975 - Un autre lancement des Éditions de l'Aurore. Bière et cigarette... À ma droite, mon éditeur et ami Marcel Hébert, décédé le 22 avril 2007. (Photo : Murielle Villeneuve.)
Janvier 1975 - «Piochant» sur ma fidèle Olympia de location. Je me consacre presque exclusivement à la poésie, mais je rêve toujours d'écrire des romans. (Et je n'ai pas plus d'ordre sur mon bureau qu'aujourd'hui!)
1979 - Photo prise pour la couverture arrière de ma première retrospective «Tous, corps accessoires...», reprise en suite sur la couverture arrière de «L'imagination laïque» (1982) et la couverture avant de ma seconde retrospective, «Le coeur complet» (2000) (photo: Lucie Ménard).
1979 - À l'époque où il existait encore des cabines téléphoniques - c'était quelques année avant le portable -, photo prise pour la couverture du livre «Pourvu que ça ait mon nom» (1979), co-écrit avec l'ami Normand de Bellefeuille (à droite). (Photo : Lucie Ménard)
Août 1980 : Dans la cour du château de Cerisy-Lasalle. J'avais été invité à prononcer une conférence sur ma poésie. Ma première conférence! Il était beaucoup plus agréable de faire la fête avec les copains que d'assister à trois conférences par jour!
Août 1980 : De retour de Cerisy-Lasalle, autoportrait dans ma petite chambre d'hôtel, rue Neuve-Saint-Pierre, dans le Marais.
Octobre 1993 : Hôtel Lijian à Wuhan, en Chine. Mon épouse, Marie Josée Robitaille, tient dans ses bras notre fille, Ève, que nous ne connaissons que depuis quelques jours à peine. Sur cette photo, elle a 1 an et des poussières. Quel est ce petit regard méfiant?
Avril 2008 : Près de 15 ans plus tard, revoici Ève, en voyage scolaire en Égypte, arborant fièrement, devant les pyramides millénaires, les couleurs de son club de Hockey centenaire.
1998 - J'ai travaillé pour Logidisque (puis les Éditions LOGIQUES), de 1982 à 1999. Une expérience unique où j'ai appris (sur le tas) l'informatique (la conception, pas la programmation) et la gestion d'entreprise. Me voici, dans cette photo en mode vestimentaire «affaires», destinée à l'un de nos documents d'entreprise, dans l'entrepôt de Logidisque. À ma droite, l'ami et patron, Louis-Philippe Hébert. Ensemble — et avec l'aide de nombreux employés, bien entendu — nous avons vu à la gestation et à l'édition d'une centaine de logiciels originaux, ainsi que de huit cent livres de tous genres. (Photo : Alain Comtois)
Septembre 2001 : Mon badge officiel pour le 17e Festival international de la poésie, qui avait lieu à Trois-Rivières, du 28 septembre au 7 octobre 2001, alors que mon recueil «Nuit, penser» méritait le Grand prix. J'arbore un très large sourire.
Octobre 2001 : Photo de groupe à la clôture du 17e Festival intenational de la poésie, à Trois-Rivières. Une décade épuisante (jusqu'à trois lectures par jour), mais tant de belles rencontres!
Avril 2002 - Photo prise par Antonio D'Alfonso lors de la 30e Rencontre internationale des écrivain, à Sainte-Adèle.
2002 : Une autre photo d'Antonio lors de la même Rencontre des écrivains. Je suis en pleine conversation avec Denise Desautels.
Mai 2004 - Non, je ne joue pas de la guitare. J'arrive à peine à exécuter la gymnastique de trois des accords les plus simples... parfois (photo: Ève Des Roches).
Octobre 2004 - À la parution de «La vie cachée d'Éva», troisième tome de la série Marie Quatdoigts (Québec Amérique - photo: Pierre Fortin).
2007 - Une photo superbe, prise par Antonio D'Alfonso, lors de la petite fête organisée pour l'anniversaire de Carole David. Cette photo est devenue ma «photo d'auteur», celle qui figure au verso de la couverture de mon plus récent recueil de poésie, «dixhuitjuilletdeuxmillequatre», paru en juin 2008 au éditions les Herbes rouges.
Mai 2008 - À la remise du prix Émile-Nelligan (remporté par Danny Plourde pour son recueil «Calme aurore [s'unir ailleurs, du napalm plein l'œil]). De gauche à droite: Bernard Pozier, Violaine Forest, François Charron, Carole David et moi-même, avec un petit air pincé.
Décembre 2008 - Je ne pouvais quand même pas passer à côté de celle-là: la photo de finissante d'Ève (6 mois avant la fin du secondaire, mais c'pas grave).
 

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